Qualité de l’air

Nom complet de la mesure

Améliorer la qualité de l'air intérieur et extérieur

Objectif

Des normes légales et des mesures sont mises en place pour assurer une qualité de l’air intérieure et extérieure qui soit bénéfique pour la santé. Les habitants peuvent ainsi pratiquer une activité physique sans craindre la pollution de l’air intérieur et extérieur.

Description

La respiration est un mécanisme naturel qui permet de fournir à l’organisme l’oxygène dont il a besoin pour fonctionner et d’expulser les déchets gazeux non-utilisés.

Activité physique et qualité de l’air

Lors de la pratique de toute activité physique, la sollicitation des muscles demande une plus grande consommation d’oxygène et la quantité d’air inspiré dans les poumons est plus grande que lors d’une période d’inactivité. Si la qualité de l’air est mauvaise, l’individu respirera une plus grande quantité de polluants.

De plus, lors de la pratique d’une activité physique d’intensité modérée à élevée la probabilité de respirer par la bouche plutôt que par le nez est plus grande. Cette action permet à davantage de particules polluantes de pénétrer dans les voies respiratoires, car la bouche ne peut pas en filtrer certaines comme le nez. Plus un individu respire de polluants, plus il est susceptible d’en ressentir les effets négatifs sur sa santé. Ce principe s’applique également lors de la pratique d’activité physique en intérieur. Il est alors primordial de garantir la bonne ventilation des salles utilisées pour de telles activités (Exercice physique et qualité de l’air : 10 conseils, Europe).

Les mesures possibles

La qualité de l’air peut être améliorée en agissant sur différents secteurs. Ainsi, le développement d’un réseau de cheminements piétons, de pistes cyclables et de transports publics de qualité incite les individus à privilégier des modes de déplacement plus actifs. D’autres mesures peuvent être entreprises, par exemple, en matière de gestion des déchets et de production d’électricité pour optimiser la qualité de l’air (Qualité de l’air ambiant et santé).

En ce qui concerne les normes légales, elles varient d’un pays à l’autre, selon l’équilibre entre les risques sanitaires, la faisabilité technologique, des considérations économiques et divers autres facteurs politiques et sociaux. L’OMS recommande  de ne pas dépasser des concentrations annuelles de 20 μg/m3 concernant les matières particulaires de taille allant jusqu’à 10μm (MP10), ainsi que 10 μg/m3 pour les MP2,5. Au-delà ces recommandations, l’OMS encourage les pays à adopter des normes de plus en plus strictes.

Bénéfices pour la santé

Un air de bonne qualité permet de réduire le risque de développer certaines pathologies telles que:

  • Maladies cardiovasculaires
  • Cancer des poumons, asthme et autres affections respiratoires

Contexte suisse

En Suisse, la pollution de l’air est responsable du développement de maladies respiratoires et cardio-vasculaires causant 3 000 décès chaque année (Office fédéral de l’environnement).

L’ordonnance sur la protection de l’air (OPair) fixe les valeurs seuil pour différents polluants atmosphériques et les procédures à suivre lorsque ces limites sont dépassées. La Suisse s’est également engagée au travers de différentes instances internationales afin de limiter la pollution de l’air en Europe.